Je m'investis encore beaucoup trop souvent de façon trop intense. J'ai toujours plein d'objectifs en tête, et je suis plutôt du genre à tout mener de front, tambours battants, au taquet tagada tsouin tsouin.
Sauf que des fois, ca fait mal de l'avouer, mais la p'tite demoiselle craque. La vie, c'est tout réussir, sa vie professionnelle, sa vie amoureuse, gérer les différentes relations interpersonnelles, être modeste, être jolie, faire bonne impression, séduire, charmer, rire, assurer en cours.
Et moi là je sature, j'en peux plus. J'voudrais que tu sois comme un conte de fée, qu'on se dise clairement ce qu'on pense, qu'on essaye, rien que pour voir, qu'on ne se fie pas aux préjugés, aux craintes qu'on a. Foncer toujours foncer, si tout le monde foncer, j'aurai pas à me prendre la tête. J'aime pas les gens qui ont des doutes, ils en créent chez moi. Et ça fait des p'tites demoiselles qui craquent, aux quatre coins du monde, sous la neige de Lille, les pieds trempés, le moral dans les chaussettes, emmitouflée pour se fermer au monde, et à la douleur qu'il envoie.
Tenir à bout de bras des dizaines de projets dans ma petite tête, je sais que je ferais toujours comme ça, on ne change pas les gens. Je crois qu'il va falloir que je m'accorde le droit de craquer plus souvent, et de baisser ma garde, mes exigences.
C'était la petite chronique "je suis une nullasse qui fait un point sur sa vie épisode #6897, merci de m'avoir suivi.